Peavey - T-Max

8 : ELLE A TOUT D'UNE GRANDE, MAIS ELLE EST MOCHE ! Une tête d'ampli en format rack, assez massive avec plus de 20 kilos sur la balance. Il est impoli de demander son âge à une dame, mais la tête date de 1995 donc elle tire sur ses vingt ans.
Un switch actif/passif, une préamplification hybride avec une section lampe (pre gain et post gain) + une section transistor (avec post gain également), et la possibilité de combiner les 2 (switch preamp + switch combine).
Deux potards de tonalité Hi et Lo suivis par un équalo graphique 7 bandes switchable.
L'ampli de puissance dispose d'une compression DDT intégrée, qui est active lorsque la led s'affiche rouge.
Cet ampli a un crossover qui permet d'envoyer une partie des fréquences sur un autre ampli (attention, il ne fait pas de bi-amplification tout seul).
Voilà pour la façade. L'arrière de l'ampli présente les connectiques nécessaires à une boucle d'effets, au crossover, à l'ajout d'un ampli de puissance supplémentaire, une sortie ligne XLR, un footswitch et deux sorties HP jack.
Question puissance/impédance, cette tête sort du 200 watts @ 8ohms, 350 @ 4, et 500 @ 2, ce qui lui permet de pouvoir sortir sur quasiment n'importe quelle baffle.

9 : UN PREAMP LAMPE/TRANSO DE SUPER QUALITTE. Au niveau du son, ce le préamp propose une section transistor très précise qui restitue un son neutre. Même si on perd un peu de dynamique, le grain de la section lampe est très flatteur, mais peut perdre un peu en dynamique. Au bout de 4 ans d'utilisation, je vais probablement relamper car la lampe n'a jamais été changée.
Mon réglage du moment, en section hybride, me donne une définition assez précise malgré le son un bien sali. Au doigts, au médiator, ou en slap, je garde des basses profondes, du growl dans les bas médium, et des aigus sales avec juste ce qu'il faut de clinquants.
Je précise que je sors sur un 410 TXF de la même maison avec les membranes renforcées au Kevlar.
Pour l'instant, à part dans des salles à l'accoustique foireuse, j'ai toujours réussi sans problème à me placer dans le mix, mais je n'ai jamais dépassé 3 à 3,5 niveau volume.
Bémol sur le son : le bruit du ventilateur ! On l'oublie sur scène mais en studio ou en local de répète, on se souvient qu'il est là.
Sinon, pas de buzz recensé de mon côté, à moins bien sur de monter tous les aigus à blinde.

8 : UN TANK. J'ai acheté cette tête dans un rack et je ne la trouve pas ultra jolie (look de composant de sono...) ni légère, ce qui peut en fâcher certains, mais elle est très simple d'utilisation et ultra solide. Que de la grosse ferraille + rack SKB.

10 : JAMAIS UN FAUX PLAN. Vu ce qu'elle pèse, elle a intérêt à être robuste. Contrat rempli : jamais une panne depuis que je l'ai, le possesseur précédent n'en a pas eu non plus à ma connaissance. J'ai fair pas mal de plein air avec d'ailleurs, et la poussière n'a heureusement pas altéré ses capacités.

NO SUPPORT... Le support n'existe probablement plus parce que cette tête n'est plus produite depuis 13 ans. D'ailleurs, à moins d'avoir des talents d'électronicien, accrochez vous si vous voulez trouver le footswitch, ça relève du parcours du combattant. Je n'en ai pas pour ma part.

8 : ELLE ME PLAIT, JE NE TROUVE PAS SA RIVALE DANS CES PRIX. Cela fait 12 ans que je joue de la basse, J'ai acheté cet ampli il y a 4 ans, sur le conseil d'un ami avisé (au lieu d'acheter neuf une Hartke 3500). Vu le rapport qualité prix, c'était une sacrée affaire. 450 euro avec le corps peavey 410 txf. Je ne regrette rien. Parfois, voyant des GASeurs, j'ai eu envie d'en changer, pour du Trace Elliot ou du Ampeg, donc j'essaie... Mais à chaque fois, je me rappelle que je ne suis pas prêt à lâcher cette bonne vieille T-Max.

7 : SUPER BIEN, SUPER PUISSANTE, MAIS LOURDE. Après, ce n'est pas du tout un ampli d'appartement. J'habite au 4° étage sans ascenceur d'un immeuble haussmanien du centre de Montpellier, autant vous dire que l'ampli n'est monté qu'une fois visiter mon chez moi. Je le laisse au local de répète. Pour le son, il reste sortable dans des petits bars, pourvu qu'il y ait de la place pour le baffle, et se défend bien entendu sur des grosses scènes.